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Durées d'un rachat de crédit

Etat du marché du crédit à la consommation : contexte et chiffres récents

Les durées d’un rachat de crédit. occupent une place clé dans le financement des ménages français. En 2025 on observe une dynamique notable : 

  • Au 30 juin 2025, l’encours des crédits à la consommation s’établissait à 215 milliards d’euros, soit une hausse de 3,9% sur un an.
  • Ce montant représente une part importante du total des crédits aux particuliers, qui avoisine 1 531 milliards d’euros à la même date.
  • Entre février 2024 et janvier 2025, les banques ont accordé près de 200 milliards d’euros de nouveaux crédits (immobilier + consommation)

Ces chiffres montrent que malgré des conditions économiques incertaines, le recours au crédit reste soutenu. 

La répartition des crédits à la consommation permet d’identifier les usages les plus fréquents : 

  • Prêts personnels (travaux, achat d’équipements…) : une part significative de l’encours
  • Crédits renouvelables : soumis à des durées limitées légalement (voir plus bas)

Les taux d’intérêt des crédits nouveaux restent relativement modérés dans ce contexte, ce qui incite les ménages à emprunter ou à envisager des restructurations (rachat pour optimiser leurs charges).

(Sources : Banque de France, Fédération bancaire française)

Durées en crédits et rachat de crédit : principes, contraintes et efffets

Il est essentiel de bien comprendre les cadres légaux et les effets d’une durée plus longue ou plus courte : 

La loi encadre certaines durées pour les crédits à la consommation : 

  • Jusqu’à 3 000€ -> durée maximale de 36 mois
  • Supérieur à 3 000€ -> durée maximale de 60 mois

Pour les prêts personnels ou crédits affectés, le montant doit être ente 200€ et 75 000€, et la durée doit être supérieure à 3 mois. Il n’existe pas de durée maximale légale fixée pour ces crédits.

Dans le cadre d’un rachat de crédits, on peut dépasser les durée habituelles, à condition que le dossier soit solide. 

Voici les points clés à retenir : 

  • L’allongement de la durée réduit la mensualité, mais augmente le coût total des intérêts
  • Certains organismes exigent des garanties (par exemple hypothèque) pour accepter des durées longues
  • La solvabilité de l’emprunteur (revenus, taux d’endettement, âge) joue un rôle déterminant dans l’acceptation de la durée
  • Le nouveau crédit reste soumis au taux d’usure applicable à la date de sa signature

Ainsi chaque durée proposée sera pertinente selon le montant du rachat, la capacité de l’emprunteur, le besoin de trésorerie et l’objectif financier. 

En 60 mois, vous réduisez légèrement votre mensualité sans alourdir le coût total du crédit. C’est une solution équilibrée pour un emprunt modéré.

Sur 84 mois, la mensualité devient plus confortable. Cette durée convient aux ménages souhaitant alléger leur budget sans s’endetter sur trop longtemps.

Etaler sur 120 mois permet de réduire fortement la charge mensuelle. C’est une durée fréquente pour les rachat de crédits à la consommation d’un montant moyen à élevé.

La durée 144 mois équilibre souplesse et coût. Elle convient aux emprunteurs recherchant une réduction sensible des mensualités sans dépasser les durées longues.

Sur 180 mois, la mensualité chute nettement. Cette durée, souvent adossée à une garantie hypothécaire, s’adresse aux propriétaires cherchant à restructurer un endettement important.

En 216 mois, la durée s’allonge significativement. Elle permet une trésorerie plus fluide, mais exige un dossier solide et un profil emprunteur et financier stable.

Sur 240 mois, on atteint des durées longues. Elle est adaptée aux projets de restructuration incluant des crédits immobiliers ou à des besoins de refinancement importants.

La durée de 300 mois permet une baisse maximale des mensualités. Cette durée requiert une garantie et s’adresse aux emprunteurs souhaitant préserver un budget familial.

Une durée de 360 mois est exceptionnelle. Elle concerne surtout les opérations mêlant crédits immobiliers et consommation, avec garantie et forte stabilité financière.

Une durée de 30 ans est rare, mais possible pour les profils patrimoniaux ou les rachat hypothécaire complexes. Elle maximise la souplesse mais nécessite une grande stabilité financière.

25 ans est une durée longue, réservée à des regroupements importants. Elle s’applique surtout aux ménages combinant plusieurs prêts immobiliers et à la consommation.

Sur 20 ans, la mensualité est très basse, mais le coût total du crédit augmente. Ce type de rachat de crédits suppose un dossier solide et des revenus pérennes.

En 18 ans, le budget mensuel s’allège fortement. Cette durée s’adresse aux propriétaires recherchant une stabilité budgétaire sur le long terme.

15 ans, c’est la durée standard pour un rachat mixte (consommation + immobilier). Elle réduit souvent les mensualités de 30 à 40% selon le profil de l’emprunteur.

Sur 12 ans, la réduction de la mensualité devient sensible. Cette durée séduit les ménages souhaitant respirer financièrement sans s’engager sur le très long terme.

Une durée de 10 ans offre un bon compromis : mensualités réduites et coût encore contenu. Idéale pour un rachat de 30 000 à 60 000€.

En 7 ans, vous combinez flexibilité et maîtrise du coût. C’est une option pour des montants moyens, souvent choisie par les locataires.

Sur 5 ans, le coût total reste faible. Cette durée convient aux petits montants ou aux emprunteurs souhaitant solder rapidement leurs dettes.

La durée minimale est supérieure à 3 mois. En dessous, un regroupement de prêts n’est pas juridiquement considéré comme un crédit.

Il n’existe pas de limite légale stricte, mais en pratique les durées se plafonnent à 25 ou 30 ans selon le type de rachat et les garanties fournies.

Ces durées s’adressent aux foyers souhaitant alléger fortement leurs charges mensuelles, quitte à allonger le remboursement.

Les durées courtes conviennent à ceux qui veulent solder rapidement leurs prêts, tout en gardant un coût total maîtrisé.